Projet

L’association Virtu’Ailes créée en 2008 se donne comme but de sauvegarder le simulateur du Concorde.

Une longue phase d’étude et de recherche commence alors pour maitriser le sujet, son fonctionnement et pour devenir capable d’y faire des adaptations et améliorations.

La restauration commence en 2015 et consiste dans un premier temps à adapter le simulateur pour des visites grand public. La décision est prise de la faire entrer au musée de l’air de Toulouse Aéroscopia.

Trois ans de travail effectué par des bénévoles permettent ces adaptations.

L’accès par l’arrière est complètement modifié
Le simulateur stocké avant restauration

En parallèle se font les premières modifications sur l’électronique et la simulation proprement dites.

Commande des moteurs pas à pas et de puissance

L’association monte des partenariats ou des conventions avec des écoles telles que l’IUT, l’INP-ENSEEIHT, les lycée professionnels, des entreprises comme AIRBUS,  HANDICAP France, COMA…. et appelle toujours mécènes et nouvelles personnes intéressées à partager ce beau projet.

Le fonctionnement des retours d’efforts sont effectués avec le calculateur analogique d’origine et de nouveaux vérins électriques pour remplacer les vérins hydrauliques aujourd’hui abandonnés.

Essai sur table du retour d’effort par vérin électrique

Un démonstrateur est développé pour valider la nouvelle architecture

Démonstrateur
Exemples de cartes créées pour les besoins: I/O binaires, modulation 400Hz
Simu Concorde Baie G

L’ensemble nez visière, le système audio, le logiciel de simulation, la modification des systèmes analogiques en numériques, le recâblage des armoires et racks électroniques sont abordés.

Ils sont aujourd’hui opérationnels et nous pouvons lancer un début de simulation avec décollage et début de montée.

Le simulateur entre au musée en 2018, et est présenté pour l’instant en statique.

Le logiciel de simulation d’origine est conservé, adapté au fonctionnement sur des machines récentes. Une combinaison de plusieurs PC Linux Windows est mise en place. La visualisation se fait avec un simulateur de vol standard du commerce.

Un premier redémarrage du simulateur a lieu en 2023 et permet d’effectuer un premier décollage avec la mise en place d’un émulateur pour la partie simulation.

La restauration se poursuit par l’intégration des instruments à la nouvelle électronique. Tout ne sera pas traité, mais suffisamment pour pouvoir faire voler ce simulateur avec succès.

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